Dans le Sud de la République Démocratique du Congo, la majorité des paysans cultivent sur des sols pauvres et acides et, n’ont pas de revenu suffisant pour se procurer des intrants agricoles. Le déficit de production qui s’ensuit est à la base d’une insécurité alimentaire pour les paysans du Haut-Katanga. Cette situation est aggravée par la dégradation de l’environnement due à la déforestation et à l’exploitation minière. L’apprentissage aux agriculteurs des techniques culturales à faibles intrants et la propagation des agents biologiques de fertilité développés par les laboratoires de mycorhizes de l’Instituto Nacional de Ciencias Agricolas de Cuba (INCA) et la Faculté d’Agronomie de l’Université de Lubumbashi (FSA/UNILU) constituent une alternative pour accroître leur production agricole. L’implication des services spécialisés du ministère de l’Agriculture, les centres de recherche, les chercheurs, les étudiants stagiaires, les agronomes ainsi que les ONGDs permet une bonne appropriation des techniques innovantes d’amélioration de la production par les agriculteurs.